A toi qui trouverais ce carnet, je t'en prie, détruis-le sans le lire.
Ne l'ouvre pas.
Ne cède pas.
J'ai été faible, je n'ai pas eu la force de le faire et le poison de ces mots hante mes nuits.
Ne crois pas ceux qui te diraient que les mots n'ont que le pouvoir qu'on leur donne. Certains ont une vie propre, une vie qui ne vise qu'à détruire.
Et si tu cèdes… Si malgré cet avertissement, tu tournes les pages…
Alors accroche-toi à cette idée que ce ne sont que des mots.
Que des mots.
Page déchirée, errant dans le vent d'Atys.