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 Car après quelques semaines à observer le monde, Laofa commençait à trouver sa voie. Elle appréciait bien les Kamis et leurs bruits rigolos ; elle était fascinée par les masques Karavan et leurs étranges machines clignotantes. Les deux avaient des buts louables, selon elle. Car après quelques semaines à observer le monde, Laofa commençait à trouver sa voie. Elle appréciait bien les Kamis et leurs bruits rigolos ; elle était fascinée par les masques Karavan et leurs étranges machines clignotantes. Les deux avaient des buts louables, selon elle.
  
-Les deux avaient aussi quelques zones d'ombres et il semblait parfois à Laofa que les homins ne se souciaient pas de les éclaircir : les fanatiques biaisaient (les fanatiques le font toujours), les modérés ne se posaient pas la question. {{ :univers:ryzom:laofa:kara_2.gif|Karavan}} Bref, Laofa se disait qu'elle n'avait aucune raison de détester un des deux groupes, et aucune raison non plus de les aduler. Ses parents adoptifs étaient assez traditionalistes sur certaines questions : si eux-même adoraient Jena, comme beaucoup de Trykers, ils pensaient que les Zoraïs devaient croire en Ma-duk et avaient donc veillé à ce qu'elle apprenne les croyances zoraïes. Et donc, Laofa adressait ses quelques prières indifféremment aux deux entités. Quand à croire qu'elles étaient antithétiques, cela aurait été pour elle sombrer dans la facilité.+Les deux avaient aussi quelques zones d'ombres et il semblait parfois à Laofa que les homins ne se souciaient pas de les éclaircir : les fanatiques biaisaient (les fanatiques le font toujours), les modérés ne se posaient pas la question. {{ :univers:ryzom:laofa:kara_2.gif|Karavan}} Bref, Laofa se disait qu'elle n'avait aucune raison de détester un des deux groupes, et aucune raison non plus de les aduler. Ses parents adoptifs étaient assez traditionalistes sur certaines questions : si eux-même adoraient Jena, comme beaucoup de Trykers, ils pensaient que les Zoraïs devaient croire en Ma-duk et avaient donc veillé à ce qu'elle apprenne les croyances zoraïes. Et donc, Laofa adressait ses quelques prières indifféremment aux deux entités. Quant à croire qu'elles étaient antithétiques, cela aurait été pour elle sombrer dans la facilité.
  
-Pour les histoires de nations, elle ne connaissait finalement que la région des lacs. Elle ne prendrait pas partie avant d'avoir arpenté chaque pouce de terrain d'Atys. Du moins les régions civilisés.+Pour les histoires de nations, elle ne connaissait finalement que la région des lacs. Elle ne prendrait pas parti avant d'avoir arpenté chaque pouce de terrain d'Atys. Du moins les régions civilisées.
  
 Même les Maraudeurs, tiens. Les histoires les dépeignaient comme des mangeurs d'homins, mais ce qu'ils étaient en réalité, Laofa savait qu'il lui faudrait le découvrir par elle-même. Leur guerre contre les Nations ne l'attirait pas à première vue, mais il ne faut pas juger la peau du varinx avant de l'avoir occis. Même les Maraudeurs, tiens. Les histoires les dépeignaient comme des mangeurs d'homins, mais ce qu'ils étaient en réalité, Laofa savait qu'il lui faudrait le découvrir par elle-même. Leur guerre contre les Nations ne l'attirait pas à première vue, mais il ne faut pas juger la peau du varinx avant de l'avoir occis.
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 Et dans la relativité existentielle dans laquelle elle entrait (ce qui lui permettait de mieux vivre aussi sa légère schizophrénie raciale), elle se mettait aussi à se poser des questions sur des sujets qui ne divisaient pas les homins. Sur les kitins, en premier lieu. Et dans la relativité existentielle dans laquelle elle entrait (ce qui lui permettait de mieux vivre aussi sa légère schizophrénie raciale), elle se mettait aussi à se poser des questions sur des sujets qui ne divisaient pas les homins. Sur les kitins, en premier lieu.
  
-Laofa était fascinée par un tas de chose et les kitins en faisaient partie. Elle aimait s'asseoir au milieu des kippee et des kizoars et regarder la manière dont ils se comportaient. Elle était étonnée par leur caractère pacifique. C'était ça, la grande menace qui avait fait fuir les homins ? Il y avait de ces kitins pacifiques partout et cela ne gênait personne. Bien sûr, d'autres kitins étaient plus agressifs et dangereusement mortels ; mais les ragus et les torbak étaient aussi agressifs et on ne parlait pas de les éliminer de la surface de l'Écorce. Elle avait hâte d'explorer les Primes Racines et d'en découvrir plus sur eux.+Laofa était fascinée par un tas de chose et les kitins en faisaient partie. Elle aimait s'asseoir au milieu des kippees et des kizoars et regarder la manière dont ils se comportaient. Elle était étonnée par leur caractère pacifique. C'était ça, la grande menace qui avait fait fuir les homins ? Il y avait de ces kitins pacifiques partout et cela ne gênait personne. Bien sûr, d'autres kitins étaient plus agressifs et dangereusement mortels ; mais les ragus et les torbaks étaient aussi agressifs et on ne parlait pas de les éliminer de la surface de l'Écorce. Elle avait hâte d'explorer les Primes Racines et d'en découvrir plus sur eux.
  
 Laofa regrettait ses années à louper l'école. Elle aurait aimé à présent avoir accès à un endroit où elle pouvait poser toutes les questions, un endroit où d'autres comme elle pourraient chercher des réponses sans préjugés, confronter les théories avec une rigueur scientifique et un aimable respect. Elle avait entendu parler d'académies, mais où ? Elle espérait trouver un endroit où le savoir était accessible à tous. Ils étaient malins, les Sages des villes avec leurs phrases "le savoir ne doit pas tomber entre de mauvaises mains"... Mais elle ne voulait pas fabriquer des armes (ça, du reste, on trouvait ce savoir chez le premier homin du coin), elle voulait connaître l'histoire, la science, l'astronomie, la biologie, la théologie... Laofa regrettait ses années à louper l'école. Elle aurait aimé à présent avoir accès à un endroit où elle pouvait poser toutes les questions, un endroit où d'autres comme elle pourraient chercher des réponses sans préjugés, confronter les théories avec une rigueur scientifique et un aimable respect. Elle avait entendu parler d'académies, mais où ? Elle espérait trouver un endroit où le savoir était accessible à tous. Ils étaient malins, les Sages des villes avec leurs phrases "le savoir ne doit pas tomber entre de mauvaises mains"... Mais elle ne voulait pas fabriquer des armes (ça, du reste, on trouvait ce savoir chez le premier homin du coin), elle voulait connaître l'histoire, la science, l'astronomie, la biologie, la théologie...
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 {{tag>Indécis Laofa Verica Bredi Cyvos Kami Karavan Maraudeurs Fairhaven Illicite Kitin}} {{tag>Indécis Laofa Verica Bredi Cyvos Kami Karavan Maraudeurs Fairhaven Illicite Kitin}}
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univers/ryzom/laofa/002.1363210077.txt.gz · Dernière modification : 30/11/2020 10:35 (modification externe)