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 «Jaggernot, «Jaggernot,
  
-Tu accusera sans doute encore l’alcool de t’avoir poussé à faire n’importe quoi ce soir, ou je ne sais quelle excuse foireuse concernant ton manque d’éducation et la supériorité des Zoraïs... Oublie-les. Assume et vit avec ce que tu es, il n’y a aucune honte à avoir. Je ne pourrais jamais te donner autant de plaisir et d’amusement que les homines à soldat de Pyr. Je ne saurais jamais non plus être une amie fidèle ; te voir roucouler avec Hilarius me donnait trop d’envie de meurtre. J’ai cru, un moment, que tu serais celui à qui je pourrais tout dire, que peut-être, nous pourrions nous entraider... J’ai rêvé du moment où je pourrais te dire ce que j’avais sur le cœur. Je n’en ai pas eu le temps, et c’est aussi bien. Je ne t’aurais apporter que de la souffrance, et j’aurais continuer sans cesse de souffrir de tes comportements que je ne comprend pas. Tu m’auras fait croire, un instant, que j’avais encore une chance... C’était un bonheur que je ne regrette pas d’avoir vécu et je pleurerais sa perte. Il est temps à présent d’en finir avec ces enfantillages. J’ai reculé l’échéance autant que possible, mais il faut bien que je commence à affronter l’Ombre sur mon chemin. D’une façon ou d’une autre, la Laofa que tu as fréquenté doit mourir cette nuit. Oublie-la. L’Écorce ne manque pas d’homines charmantes qui rêvent de consoler des beaux légionnaires.+Tu accusera sans doute encore l’alcool de t’avoir poussé à faire n’importe quoi ce soir, ou je ne sais quelle excuse foireuse concernant ton manque d’éducation et la supériorité des Zoraïs... Oublie-les. Assume et vit avec ce que tu es, il n’y a aucune honte à avoir. Je ne pourrais jamais te donner autant de plaisir et d’amusement que les homines à soldat de Pyr. Je ne saurais jamais non plus être une amie fidèle ; te voir roucouler avec Hilarius me donnait trop d’envie de meurtre. J’ai cru, un moment, que tu serais celui à qui je pourrais tout dire, que peut-être, nous pourrions nous entraider... J’ai rêvé du moment où je pourrais te dire ce que j’avais sur le cœur. Je n’en ai pas eu le temps, et c’est aussi bien. Je ne t’aurais apporter que de la souffrance, et j’aurais continué sans cesse de souffrir de tes comportements que je ne comprend pas. Tu m’auras fait croire, un instant, que j’avais encore une chance... C’était un bonheur que je ne regrette pas d’avoir vécu et je pleurerais sa perte. Il est temps à présent d’en finir avec ces enfantillages. J’ai reculé l’échéance autant que possible, mais il faut bien que je commence à affronter l’Ombre sur mon chemin. D’une façon ou d’une autre, la Laofa que tu as fréquenté doit mourir cette nuit. Oublie-la. L’Écorce ne manque pas d’homines charmantes qui rêvent de consoler des beaux légionnaires.
  
 C’est une nuit magnifique pour un conte d’horreur. Là-bas sur la colline, les Psykoplas doivent grelotter dans le vent de tempête qui se lève, égrenant leur musique d’os et de mort aux Kipees plus bas. L’orage arrive. Je suivrais son sillage, ma peur enfin effacée par la certitude que rien ni personne ne m’attends ailleurs. C’est une nuit magnifique pour un conte d’horreur. Là-bas sur la colline, les Psykoplas doivent grelotter dans le vent de tempête qui se lève, égrenant leur musique d’os et de mort aux Kipees plus bas. L’orage arrive. Je suivrais son sillage, ma peur enfin effacée par la certitude que rien ni personne ne m’attends ailleurs.
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 Elle serra les poings avec force. Jusqu’au bout, il se moquerait d’elle. Mais il n’était pas le seul à avoir de la ressource. Elle retint un cri de douleur en se relevant. Tout son corps n’était que plaie. Son masque même lui semblait mort. Elle avait du mal à ouvrir la bouche. Cependant, elle était surprise de voir qu’on avait pansé ses blessures et appliqué des baumes étranges. Même sur son masque. Se souvenant des témoignages de contamination par des bandages et remèdes pollués par la goo, elle frissonna. Cependant, elle ne se sentait plus aussi possédée. Elle avait juste envie de fuir. Elle serra les poings avec force. Jusqu’au bout, il se moquerait d’elle. Mais il n’était pas le seul à avoir de la ressource. Elle retint un cri de douleur en se relevant. Tout son corps n’était que plaie. Son masque même lui semblait mort. Elle avait du mal à ouvrir la bouche. Cependant, elle était surprise de voir qu’on avait pansé ses blessures et appliqué des baumes étranges. Même sur son masque. Se souvenant des témoignages de contamination par des bandages et remèdes pollués par la goo, elle frissonna. Cependant, elle ne se sentait plus aussi possédée. Elle avait juste envie de fuir.
  
-Elle attrapa l’avant-bras de son armure et soupira de soulagement en constatant que les pactes Karavan qu’elle avait collé là avaient tenu le coup. Deux pactes. Deux fuites possibles. Elle enfila en silence son armure, hésita et saisit la fiole de drogue. Puis elle déchira le pacte pour le jardin fugace.+Elle attrapa l’avant-bras de son armure et soupira de soulagement en constatant que les pactes Karavan qu’elle avait collé là avaient tenu le coup. Deux pactes. Deux fuites possibles. Elle enfila en silence son armure, hésita et saisit la fiole de drogue. Puis elle déchira le pacte pour le Jardin Fugace. 
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 {{tag>Laofa Fakuang Goo Bosquet_de_l'Ombre Ombre}} {{tag>Laofa Fakuang Goo Bosquet_de_l'Ombre Ombre}}
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univers/ryzom/laofa/015.txt · Dernière modification : 30/11/2020 18:36 de Zatalyz