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 «Elle ne l’a pas atomisé avant qu’il arrive... alors tout va bien.»
-Pas la peine de rester là plus longtemps. Toujours leur laisser le temps de ne pas céder à leur impulsivité (qui, bien souvent, était un sort douloureux ou un coup de hache). Elle brisa une de ses perles pour Zora, regagnant la douceur de la jungle pour la nuit. Elle espérait que comme les autres, la terrible Aen allait commencer par rire de son projet fantasque, puis accepter de la croiser "pour voir". Pour la fin du trajet, cela finirait sans doute, comme souvent, par une fuite rapide ou par le pouvoir de résurrection des Puissances, mais enfin... Si elle avait le temps d’avoir quelques réponses, ce serait toujours ça. En attendant, un certain fyros l'attendait à Pyr... et tant qu'il ne saurait rien de ses projets, ils pourraient continuer leur relation passionnelle.
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-Message pour la noble Aen, la Lame du Désert
+//Note dans un des carnets de Laofa//
-Salutation, Noble Aen, dont les exploits font trembler le Désert.
+Dans mon rêve je suivais l'izam de papier, et je me demandais où il me mènerait. Je le voyais survoler la jungle, les homins minuscules en dessous de lui. Le vent lui faisant découvrir le monde. Il aurait survolé la goo, loin de ses nuages délétères, jusqu'à dépasser les limites des nations et là... Il serait descendu doucement, se posant en terre inconnue. Quel pouvait être ce pays ? Et si c'était les anciennes terres des légendes ? J'imaginais les ruines de Fyr, l'enceinte de Karavia et ceux qui la peuplaient à présent. Les kitins ? Peut-être, encore... mais aussi les homins, tous ceux qui n'avaient pu fuir à temps, comment la survie avait rapproché les peuples, leur avait façonné l'esprit. Je voyais une fyros prendre l'izam, le retourner, surprise de cet objet inconnu. Elle avait le port altier d'une guerrière, le regard sombre de quelqu'un qui n'est pas habitué à rire... Sa voix grondait comme le tonnerre et face à elle, les armées tremblaient.
-Je suis Laofa Lach’lan, une jeune homine curieuse. J’ai entamé un reportage sur les Maraudeurs ; le but est de montrer qui vous êtes vraiment aux Nations, loin des préjugés et de la propagande qu’on entend dans les cités. Certains d’entre nous se posent des questions et je souhaite leur apporter les réponses.
-Ce serait pour moi un grand honneur de pouvoir vous rencontrer de manière pacifique. Je n’ai pas une liste de questions, comme on le voit si souvent à présent : les questions toutes faites orientent les réponses et j’aimerais éviter que mes propres préjugés faussent ma vision des choses. Je dois moi-même ouvrir les yeux, pour permettre aux autres homins de voir clair à leur tour. J’aimerais juste passer un peu de temps avec vous, voir comment vous vivez, discuter en toute simplicité. Si vous tolérez les bavardages innocents ; je sais aussi me faire discrète et garder le silence. Si vous m’admettez dans votre sillage, je serais comme une ombre et je ne vous gênerait pas, j’écouterais avec attention tout ce que vous aurez à dire, tentant de vous présenter aussi fidèlement que possible à ceux qui ne vous connaissent pas.
+Mais là, elle contemplait cette izam, se demandant ce que c'était, et peut-être un instant, on pouvait entrevoir ce qu'elle aurait été dans une vie plus simple : encore une enfant, curieuse, avec l'envie de découvrir le monde... Envie qui s'était muée en envie de dévorer le monde, de l'engloutir pour cette vie de douceur qui lui avait été refusé avant même d'y avoir goûté ! Mais l'izam perturbait tout ça. C'était comme une faille dans l'armure. Un "peut-être" qui se glissait dans l'histoire.
-Ma seule motivation est de montrer la réalité ; je ne tenterais pas d’idéaliser ou de dénaturer votre faction. Avant toute publication, je vous ferais parvenir un exemplaire de mon travail et vous pourrez ainsi me faire part de vos remarques, afin que j’évite tout équivoque et que ce que les homins liront soit aussi proche que possible de la vérité.
+Et si, peut-être, il y avait un autre monde que celui qu'elle imaginait, par delà le vent ? Et si la fureur du combat et le fracas des armes n'était pas "tout" ?
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-Si vous doutez de mes motivations et de ma sincérité, je vous invite à contacter Ser Alriccio di Rosi, du clan de la Sève Noire. Il a, paraît-il, un dossier sur moi qui ne doit pas me porter trop préjudice, puisque j’ai pu déjà discuter avec ce clan.
+Pas la peine de rester là plus longtemps. Toujours leur laisser le temps de ne pas céder à leur impulsivité (qui, bien souvent, était un sort douloureux ou un coup de hache). Elle brisa une de ses perles pour Zora, regagnant la douceur de la jungle pour la nuit. Elle espérait que comme les autres, la terrible Aen allait commencer par rire de son projet fantasque, puis accepter de la croiser "pour voir". Pour la fin du trajet, cela finirait sans doute, comme souvent, par une fuite rapide ou par le pouvoir de résurrection des Puissances, mais enfin... Si elle avait le temps d’avoir quelques réponses, ce serait toujours ça. En attendant, un certain fyros l'attendait à Pyr... et tant qu'il ne saurait rien de ses projets, ils pourraient continuer leur relation passionnelle.
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-Pour me joindre, le plus simple est de m’envoyer un izam à Zora. Je sais que cela ne représente aucune difficulté pour les vôtres de s’introduire dans les cités et de passer les messages de manière spectaculaire, mais pourquoi faire autant d’effort quand un izam suffit à me faire déplacer à l’endroit de votre choix ?
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 {{tag>Laofa Maraudeur Alric}}