Par vague ordre chronologique :
Ylang'Hao a, de base, un caractère assez effacé. C'était une gentille gamine, ayant appris à obéir à ses parents, aux lois, aux commandements religieux. Pas de bol, elle a croisé la route de Fakuang. Elle ne s'est jamais faite à la vie chez les Antekamis ; à un moment, elle se réfugie dans la religion comme fuite (évidement sans en parler à la tribu et en se cachant pour prier). Sa fidélité première (à la Théocratie et aux Kamis) n'a jamais été complètement détruite par les mauvais traitements, par contre elle en a perdu toute estime de soi. La confiance en soi, elle ne l'a jamais eu.
La rencontre avec Fey-lin l'amènera peu à peu à oser relever le masque, jusqu'à reprendre le risque d'une fuite, qui réussira.
Les années passées à la Compagnie de l'Arbre Éternel et le fait d'élever son fils ont été une première étape dans sa guérison. Le fait d'avoir cru se débarrasser d'Ezek aussi, très probablement. Cela l'a conforté dans son sentiment religieux, lui a donné aussi une certaine sérénité (qui peut facilement être mise à mal mais qui est réelle et présente quand tout va bien).
Elle garde une grande méfiance de tous les “mauvais homins” ; Fakuang lui ayant largement démontré les capacités de manipulation des gens, elle a tendance à rester vigilante dans ses relations même quand tout va bien. Paradoxalement, elle croit profondément à la bonté homine et est prête à pardonner beaucoup à ceux qui donnent les gages de ce qu'elle estime être “bien”.
Elle a des a priori bien enracinés sur les autres races et des préjugés sur plein de choses, qu'elle peut mettre de côté dans ses discussions avec les autres, mais qui ressortent en période de crise. Si elle était un tout petit plus vindicative, elle serait une de ces extrémistes nationaliste-religieuse. Elle craint trop le conflit pour aller dans cette voie (et dans d'autres).
Elle vit toute forme de conflit (même assez amical) comme une agression terrible, ce qui l'amène à se replier sur elle-même et à attendre que ça passe. En certaines occasions, elle peut fuir, mais sa réaction principale consiste surtout à faire la morte et espérer qu'on l'oublie. Elle travaille dessus et ça s'améliore avec le temps.
Elle déteste attirer l'attention, ce qui la met toujours mal à l'aise, et ça, ça date d'avant les antekamis, qui ont surtout renforcé ce trait de caractère.
Si ses traumas et son histoire en font, sur certains points, une homine très fragile, elle a aussi par ailleurs une formidable capacité de survie. Elle ne peut envisager la mort que comme exercice intellectuel et dans les faits, fera tout (et n'importe quoi) pour rester en vie. Elle est aussi devenue très résistante à la douleur, tout en détestant toujours autant la moindre blessure. En gros, elle crie vite et évite le combat, mais si elle est acculée, elle a une endurance énorme et se remet assez vite de ce genre de moment.
Elle est particulièrement sensible sur tout ce qui tourne autour du concept d'abandon et de trahison.
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