Que c'est pompeux de dire ça… Quoique, on parle aussi “d'auteur du crime”, donc ça va.
Scribouilleuse à temps perdu, écrivant à défaut d'avoir une quelconque compétence créative (dessiner, faire de la musique, etc), un peu feignasse mais heureusement très sensible à la flatterie, Lyz Lach'lan, alias Lyz, alias Zatalyz, alias une liste d'alias longue comme un hiver sans pain décide de sortir de l'ombre après avoir commis quelques textes dans un univers de jeu vidéo.
Lyz n'écrit que sous la pression des histoires réclamant d'être contées. Parfois aussi sous la pression de lecteurs voulant en savoir plus. Ça reste un processus laborieux, qu'elle entame souvent à reculons, avant de se perdre des heures dans un autre univers et d'en ressortir avec des yeux hallucinés et quelques pages à ajouter à sa collection.
Même si, depuis qu'elle a pris le risque d'avoir des lecteurs, elle se baigne avec complaisance dans le succès 1), Lyz aimerait éviter qu'on lui élève des statues et des arcs de triomphes, ou faire la une des magazines peoples. Car ce qui compte, ce sont les histoires, pas l'individu qui les raconte. La preuve : les écrivains meurent, les histoires restent et continuent d'être écrites !
Et puis la Muse de Lyz est une personne exigeante, tyrannique et avec des tas d'idées très arrêtées. Elle n'apprécierait certainement pas d'être délaissée pendant que sa porte-plume court les fêtes de la jet-set. Donc non, n'insistez pas, cette page sera celle décrivant le plus la réalité de l'auteur 2).